lundi 30 décembre 2013

Hommage aux deux personnalités de l'année: Ouided Bouchammaoui et Hassine Abbassi 2013-12-30


Publié dans Leaders.com.tn  le 30/12/2013

     

       
Les deux personnalités de l’année qui ont rendu un éminent service à la Tunisie sont, à mon point de vue, Madame Wided Bouchamaoui et Monsieur Hassine Abassi, respectivement la Présidente de l’UTICA et le Président de l’UGTT, deux organisations nationales incontournables.

Il va sans dire qu’ils ne sont pas les seuls, mais  notre hommage s’adresse bien évidemment à travers ces deux importantes personnalités aux autres composantes du «Quartet» et à tous leurs collaborateurs.
L’histoire de la Tunisie a été marquée, faut-il le remarquer, par le rôle joué par ces deux puissantes organisations dans la lutte pour l’indépendance et la reconstruction du pays.

Ce n’est donc pas un hasard qu’elles soient intervenues, à nouveau, sur la scène politique voyant que le pays allait vers un véritable désastre face à l’aveuglement des partis politiques préoccupés surtout, et dans leur grande majorité, par la conquête du Pouvoir alors que l’économie  croulait et aggravait les problèmes sociaux.
Ils ont amené, grâce à leur profonde conviction, leur persévérance, et leur ténacité, plus de vingt partis politiques à se réunir enfin autour d’une table pour choisir un nouveau chef de Gouvernement et, une fois réunis, et face à leurs tergiversations et à leurs calculs politiques, ils ont su trancher, dans l’intérêt du pays.
Certes, on aurait souhaité que le dialogue fut d’abord axé sur les grandes lignes du programme politique et économique et social du futur gouvernement et que le choix de la personne soit issu d’un large consensus, mais l’intérêt du pays commandait une entorse à la procédure consensuelle.
Imaginons un seul instant que le «Quartet» ait déclaré que le processus a échoué !
Mais, gardons-nous de pavoiser, car le «Quartet» a encore bien du pain sur la planche.

Le «Quartet» veillera d’abord et certainement à l’application stricte de la feuille de route signée par les partis politiques et ce jusqu’à la  prise de fonction de Monsieur Mehdi Jomâa.

Il continuera, certainement, à soutenir le Gouvernement Jomâa, une fois constitué, dans sa lourde mission parsemée d’écueils.
Mais, faut-il rappeler que la Tunisie s’est distinguée par l’institution originale d’un organe de concertation tripartite composé par l’UTICA, l’UGTT et le Gouvernement.
Nous osons espérer que cet organe trouvera la solution consensuelle pour satisfaire les revendications sociales sans obérer l’activité productive et prévenir les arrêts de la production préjudiciables à la croissance économique.
Cet organe est une spécificité tunisienne dont les auteurs sont nos deux organisations matérialisant ainsi leur maturité et leur avance sur d’autres organisations patronales.

En tant que citoyen, je voudrais rendre, ici, un vibrant hommage à tous ceux qui ont participé, de près ou de loin, à la réussite du dialogue national, et  surtout à Monsieur Abassi et à madame Bouchamoui  pour les efforts qu’ils n’ont cessé de déployer en faveur de notre pays aux dépends parfois de leur santé.
Une médaille du mérite national devrait leur être décernée !
Que leurs efforts servent d’exemple aux partis politiques pour qu’ils soutiennent ce nouveau Gouvernement et acceptent de reporter leur bataille électorale une fois la campagne électorale officiellement engagée.
Aux autres composantes de la société civile de soutenir ces deux organisations dans leurs efforts de créer les conditions optimales au nouveau Gouvernement pour présider aux destinées de ce pays, car les difficultés et les sacrifices attendus pour remettre le pays sur la voie de la production, de la productivité et de la relance dans un environnement sécurisé après la maitrise du terrorisme, sont énormes.

lundi 16 décembre 2013

Lettre ouverte à Monsieur Mehdi Jomaâ 2013-12-16



Article publié dans Leaders.com le 16/12/2013
 
Monsieur Mehdi Jomaâ  a été choisi  le 14 décembre 2013 pour diriger le Gouvernement.
On ne peut que lui souhaiter la réussite dans sa lourde mission comme l’a d’ailleurs fait avec « fair play » son rival, Monsieur Jelloul Ayed.

C’est vrai que nous aurions souhaité qu’il soit issu d’un large consensus et ne soit pas boudé, particulièrement, par le Front Populaire et Nidaa Tounes.

Il devrait avoir notre préjugé favorable en dépit de son appartenance au Gouvernement de Monsieur Ali Layraydh. Il devrait être soutenu par les partis politiques et la société civile. Il y va de l’intérêt du pays.

Seulement, Monsieur Jomaa devra, au préalable, éditer un livre blanc et surtout réaliser ce qu’on attend de lui.
Le livre blanc est nécessaire pour dissiper les préjugés défavorables qui pèsent  sur sa personne accusée, à tort ou à raison, d’avoir des affinités avec le mouvement islamiste ce qui fait douter, a priori, de son indépendance effective.

Qu’a-t-il fait au sein de ce Gouvernement qui démontre son indépendance? A-t-il refusé, par exemple, des nominations douteuses dans son Département?

Par ailleurs, en tant que Ministre de l’Industrie, qu’a-t-il fait de bien et de moins bien ? Quelle est sa responsabilité dans les pertes du Groupe Chimique et de la CPG ? A-t-il tenté de faire quelque chose mais on l’en a empêché?

Un livre blanc sur son parcours, sa formation, ses affinités politiques, son activité à la tête de son Département sont attendus de la part de plus d’un Tunisien pour lever toute ambiguïté et favoriser la conjugaison des efforts de tous.

S’il se révèle qu’il a été vraiment indépendant, que veut-on de plus? Peu importe  alors qu’il ait fait partie de l’actuel Gouvernement. S’il a pu «manager» son Département avec brio et qu’il ait fait des choix stratégiques  que le secteur de l’Industrie reconnait explicitement, alors c’est un bon choix.

L’UTICA faisait partie du «Quartet» et a entériné ce choix. Elle porte, à cet égard, une lourde responsabilité. La « Dame de fer » n’aurait-elle pas  empêché ce choix en cas de doute?

Faisons donc confiance au «Quartet» qui a entériné ce choix.

Mais le tunisien jugera directement, par lui-même, Monsieur Jomaâ, sur ses actes.

Nous le jugerons, d’abord, sur la composition de son Gouvernement. Qu’il ne s’appuie surtout pas sur le fait que l’actuel Gouvernement comporte des ministres  « indépendants » pour les reconduire dans leurs fonctions. Ce serait là la première grave erreur au moins pour certains d’entre eux. Le pays n’est pas content, par exemple, du rendement du Ministère de la justice.

Il sera jugé sur le nombre de ministres et de conseillers et des regroupements qu’il devra effectuer ainsi que sur les limitations des dépenses de l’Etat.

Le peuple attend qu’il ressuscite un Conseil économique et social dans une forme réduite, sans rétribution de ses membres en servant à la limite des jetons de présence.

Le peuple jugera Monsieur le Chef de Gouvernement sur la position qu’il adoptera sur les dossiers prioritaires:
  • la sécurité nationale (renforcement des équipements, renseignements, études stratégiques, coopération avec les pays frères et amis, cadre d’activité des agents etc),
  • le choc psychologique que les bailleurs de fonds, l’investisseur local et étranger attendent de lui en fixant les grandes orientations qu’il entend imprimer à l’économie concrétisées dans le cadre d’un plan de développement que les économistes et l’Administration concocteront rapidement,
  • les aménagements qu’il entend imprimer au projet de loi de finances pour 2014 et au code des investissements,
  • la mise en place d’une commission indépendante à l’effet de réexaminer certaines nominations de nature à jeter le doute sur les futures élections,
  • la neutralisation immédiate des ligues de protection de la révolution et de toute forme de violence d’où qu’elle vienne,
  • la panoplie de mesures à mettre en place pour maitriser le commerce parallèle et la contrebande,
  • la politique à suivre en matière de médias,
  • les formes de contrôle  du financement des associations et des partis politiques,
  • le délai qu’il entend négocier avec l’ISIE bis dans la fixation de la date des élections qui devra être fonction de l’assainissement préalable de l’environnement.
  • la politique de communication et le contact avec les partis et les associations.
Toutes ces mesures pour être réalisées nécessitent la mobilisation des compétences nécessaires qui ne cherchent qu’à aider le pays à repartir d’un bon pied.

Pour celles qui sont jugées indépendantes, elles pourraient faire partie du Gouvernement. Pour les autres, elles pourraient  faire partie du Conseil économique et social à mettre rapidement en place.

Pour profiter de l’expérience des uns et des autres, on doit pouvoir ouvrir les portes à tout ancien ministre, secrétaire d’Etat et Pdg d’entreprise qui auront à émettre leurs avis sur les projets de textes et de mesures à mettre en place.

La Tunisie a besoin de tous ses enfants quelle que soit leurs opinions politiques!
Mokhtar El Khlifi

samedi 7 décembre 2013

Appel au « Quartet »




Tunis le 06 décembre 2013

C’est la conférence de presse tenue, le 4 Décembre 2013, par le porte-parole d’Ennahdha qui m’a poussé à réagir. Ce parti a voulu faire endosser la responsabilité de l’échec du « Quartet » au Front populaire, ce qui me semble injuste pour plus d’une raison.
D’abord, il n’appartient à aucun parti de désigner le responsable de l’échec du « dialogue national ».C’est au seul « Quartet » de désigner le ou les responsables de cet échec. C’est le seul organe habilité à le faire en raison de son impartialité. On ne peut, en effet, être juge et partie.
 Tout jugement en dehors du « Quartet » ne peut s’analyser qu’une action de pure propagande électorale.
Ceci étant dit, tout le monde est au courant du fait qu’Ennahdha n’a accepté le dialogue qu’après avoir trainé les pieds et sans qu’une unanimité au sein de ce parti n’ait été réalisée. Cette  absence de cohésion s’est traduite dans les faits par un rejet de certaines conclusions issues du consensus et réalisées sous l’égide du « Quartet », à savoir la nécessité d’amender certains articles du règlement intérieur de l’ANC, ce qu’ont rejeté les députés d’Ennahdha et du CPR, notamment.
Par ailleurs, rien n’a été fait, apparemment,  par ce parti pour pousser le CPR au dialogue en signe de bonne foi. Et ce n’est pas tout. Le projet de loi sur les « hbouss », la déferlante des nominations en parallèle au dialogue et j’en passe, font douter de la bonne foi d’Ennahdha.
Oui, comment peut-on réellement croire dans ces conditions qu’Ennahdha  a voulu faire réussir le dialogue et c’est le Front populaire qui est le responsable de l’échec ?
Tout le monde a perçu la volonté de ce parti de faire passer une personnalité, que plus d’un respecte, mais dont on doute de son impartialité en raison, dit-on, de ses liens avec Ennahdha  et El Joumhouri sans occulter le fait qu’il ne pourra pas supporter la charge de travail qui l’attend à la tête du Gouvernement. Suffit-il à un octogénaire de faire sa promenade quotidienne pour affirmer que ce dernier pourra conduire un Gouvernement confronté à des tâches difficiles ?
Cet entêtement ne peut être perçu que par une volonté de faire capoter le dialogue. J’espère me tromper.
Quant à l’entêtement du Front populaire à rejeter la candidature de Jelloul Ayed, il serait motivé par les doutes qui planent sur sa personne. Peut-on condamner une personnalité sans preuve irréfutable ?
 C’est à Monsieur Jelloul Ayed de répondre à ces accusations et de lever les ambiguïtés qui planent sur sa personne ou de se retirer, éventuellement, de cette course.
Ennahdha, dans ses déclarations, tient toujours au dialogue et c’est important. Elle juge même le délai de 10 jours trop long ! Mais cela ne suffit plus. Il faut qu’elle ramène un peu plus d’homogénéité en son sein sinon les députés à l’ANC continueront leur action de blocage. Elle devra introduire plus de cohérence dans son action sinon on ne sortira pas de l’auberge.
Comment sortir de cette impasse ? Difficile, voire impossible.
L’opposition devrait se réunir au plus vite en incorporant d’autres partis   et des représentants de la société civile. Elle devra s’entendre avant tout sur le programme politique et économique du prochain Gouvernement, au moins dans ses grandes lignes, puis désigner ses candidats par ordre de préférence et  en saisir le « Quartet ».
A Ennahdha et à ses alliés (surtout le CPR) d’en faire autant.
Sur cette base, le « Quartet » tentera de rapprocher les programmes et de trouver  la personnalité consensuelle qui dirigera le Gouvernement.
Le « Quartet » tiendra le peuple à témoin en publiant les deux programmes  et les listes de leurs  candidats.
Si les programmes comportent, notamment les points suivants, on pourrait voir enfin le bout du tunnel ;
·        Création par le Chef  futur du Gouvernement d’une Commission impartiale qu’il présidera et qui sera chargée de revoir les nominations faites par le Gouvernement actuel et susceptibles de jeter le doute sur la transparence des élections,
·        Fixation par l’ISIE bis d’une date des futures élections à une date qui tienne compte, à la fois, des conditions matérielles de réalisation des élections et du temps nécessaire à la Commission précitée de revoir les nominations.
·        Prendre les mesures de nature à garantir l’indépendance effective de la Justice et des médias,
·        Mettre un terme à l’activité des LPR,
·        Contrôler le financement des associations et des partis politiques
·        Adapter la Loi de Finances pour la gestion 2014 qui devrait incorporer un début de réforme de la fiscalité et la révision du budget alloué à certains départements dont notamment celui des Affaires religieuses,
·        Arrêter un plan de lutte contre le terrorisme en associant les personnes et les structures intéressées,
·        Revenir sur ce qui a été entrepris jusqu’ici pour remodeler notre modèle de société,
·        L’engagement de tous les partis politiques à soutenir le nouveau Gouvernement,
·        Voter le projet de loi relatif à la justice transitionnelle et s’aligner sur l’exemple de Mandela qui  a pris la décision de réconcilier entre elles les composantes blanches et noires de la société au lieu de bâtir une société sur la haine et les divisions.

Il va sans dire que l’ANC doit reprendre, au plus vite, ses travaux avec la participation de tous ses députés pour hâter la promulgation d’une Constitution, d’une ISIE bis et d’une loi relative au cadre juridique des élections.

Quant à l’UGTT, elle se doit d’œuvrer pour suspendre toutes les formes de revendication pour contribuer à rétablir la Paix dans ce pays traumatisé et au bord du gouffre.

Le malheur est qu’au vu du comportement de nos politiciens, nous éprouvons un cruel besoin d’avoir un Mandela pour présider aux destinées de notre pays car aucun ne semble emporter l’adhésion du plus grand nombre.
Puisse le « Quartet » réussir dans son défi de réunir les frères ennemis et de tirer d’eux un accord consensuel qui épargnera au pays des malheurs.

lundi 11 novembre 2013

On commence à perdre patience



 Article publié le 10 nov 2013 dans Leaders.com.tn

Le « quartet »  s’est bien acquitté de sa noble mission de réunir enfin,autour de la même table, après d’âpres et de longues discussions, 21 partis politiques décidés, après une longue  et grave crise politique, à convenir, par concertation, de la manière d’en sortir, à peu de frais.

Plus d’un s’attendait, après l’acceptation de la feuille de route établie dans ce cadre par le « quartet » contraignant les « frères ennemis » à respecter certains délais, que le bon sens et l’intérêt national prévaudra et que le pays allait enfin respirer.

Il semble que cette acceptation de la feuille de route n’ait été faite, par certains, que du bout des lèvres et qu’il y a eu même des partis qui ont préféré rester, à dessein, en dehors du processus.

Les uns et les autres, chacun à sa façon, ont tenu à le torpiller de l’intérieur pour Ennahdha et Ettakatol et de l’extérieur pour le CPR.

Ils ont été aidés, dans leur tâche destructrice, par d’autres partis tels que le parti wafa, quelques « indépendants » et, curieusement, El Joumhouri qui a osé, pour une raison que nous devrions établir, se démarquer  de la position du front du salut.

Les uns ont défendu l’indéfendable en tenant à ce que le prochain chef du Gouvernement soit un octogénaire, que nous respectons par ailleurs, alors que le pays foisonne de jeunes compétences pleines d’énergie. Ils ont  même menacé de recourir à l’ANC pour imposer leur candidat, balayant d’un revers de main les règles du consensus.

Les autres ont fait, en parallèle, le ménage à l’ANC en amendant, à leur façon, des articles du règlement intérieur sans rapport avec la nécessité d’activer le vote du projet de constitution prôné par le « Quartet » mettant définitivement ainsi sous leur coupe l’ANC.

Tous les détracteurs du processus mis en place, avec grand peine, par le « Quartet » semblent avoir uni leurs efforts pour défendre une « légitimité électorale » érodée par le temps. Nous revoilà revenus à la même case de départ.

Les amendements votés en force l’ont été par 109 voix dont probablement les 90 d’Ennahdha qui sont connus pour leur assiduité.

Ennahdha et le CPR principalement, semblent être les ardents défenseurs du maintien de l’ANC et des pouvoirs exorbitants dont elle dispose ignorant délibérément le rapport actuel des forces politiques.

 L’opposition réduite à une cinquante de députés ne pourra rien contre ce raz de marée d’autant plus qu’elle ne pourra pas compter sur les voix de ceux qui brillent par leur absence( 217-109 environ) alors que le pays croule.
Certes, le « Quartet » s’engage à modifier les règles du jeu pour désigner le futur chef de Gouvernement, mais ce n’est pas l’essentiel. L’essentiel est à faire au niveau de l’ANC.

Ou l’ANC disparait par une baguette magique ou c’est à Ennahdha, parti majoritaire, de se résoudre par un moyen ou un autre, à revenir à une position réaliste.

Une loi initiée par l’opposition et ayant l’appui d’Ennahdha devra légitimer le processus engagé par le « Quartet » et en accepter toutes les conséquences, pour mettre un frein à tout éventuel processus de blocage.

Sans cette loi, peine perdue, les efforts du « Quartet » seraient réduits à néant.

En attendant, plutôt que  de recommencer par proposer une nouvelle liste de candidats, il y aurait lieu de procéder inversement, en arrêtant d’un commun accord avec les partis politiques un programme sécuritaire et économique comportant des actions à court et à moyen terme, à exécuter par le prochain Gouvernement.
Les candidats à la Présidence du Gouvernement et les compétences bénévoles devraient participer à son élaboration.

Une fois le programme, ou du moins, ses grands axes définis, et publié, c’est au « Quartet » d’ouvrir la voie aux candidatures au poste de Chef de Gouvernement.

Il faudrait que les personnes intéressées acceptent cette mission difficile et ne soient pas désignées à leur insu.Les candidats à ce poste devraient, au préalable, accompagner leur candidature par la structure du Gouvernement et la liste de leurs futurs collaborateurs.

Dans une seconde étape le « Quartet » et les partis politiques pourront, à mon sens, s’entendre moins difficilement sur le choix de la personne.

Pendant tout ce temps perdu, l’économie peine à se redresser, mais certains partis politiques ne semblent pas s’en préoccuper outre mesure.
Il faut noter que les sondages révèlent un nombre très important de personnes n’ayant pas encore choisi la personnalité à élire. Selon les sondages, environ 50% de la base électorale s’abstiendraient ou n’iraient pas voter !

Aux politiciens je dis que vos tergiversations, vos calculs politiques, vos querelles d’égo ne feront qu’accentuer cette tendance et ne feront qu’attiser l’impatience de plus d’un tunisien à voir le bout du tunnel.

Vous devez savoir qu’une bonne partie de ce peuple vous suit et vous juge et commence à perdre patience. Ressaisissez-vous  !
Mokhtar El Khlifi