07/01/2020
Le citoyen que je suis, craint le pire pour son pays au vu de ce qu’il voit
et entend.
Des discussions, des marchandages, des tractations, des va-et-vient, des
déclarations à n’en plus finir, des programmes précis, sérieux et réalistes
inexistants, tout cela, ne laisse pas entrevoir le bout du tunnel.
Pourtant le bon sens et le réalisme nous dictent le chemin à suivre.
De l’avis de plus d’un expert, hors de l’appareil gouvernemental, la
situation de notre pays se rapproche, de plus en plus et à pas sûrs, du cas
grec, et les premières mesures urgentes à prendre pour arrêter «
l’hémorragie » et éloigner ce spectre, ne pourraient pas ne pas recueillir leur
assentiment à quelque bord qu’ils appartiennent.
Le malheur pour ce pays est de ne pas avoir aux commandes des personnalités
en mesure de saisir la réalité économique, de ne pas avoir de bons conseillers
pourvu qu’on soit disposé à les écouter et surtout de trancher dans le vif.
Si ces dirigeants ont quelque doute sur la grave situation que traverse le
pays et ne savent pas par où commencer pour remettre le pays sur la voie de la
croissance, rien de plus simple, pourvu qu’on soit de bonne foi et si qu’on met
l’intérêt du pays avant tout et surtout avant son intérêt politique. Provoquer
un débat télévisé entre les personnalités économiques du Gouvernement
(Messieurs, Chahed, Rajhi, Besbes, Saidi….) et leurs détracteurs (Messieurs,
Ezzedine Saidane, Moez Joudi …), débat devant être dirigé par un économiste
indépendant des partis (Monsieur Nouri, par exemple, ou quelqu’un d’autre).
De ce débat surgira la vérité. Ces experts s’entendront sur le diagnostic et sur les mesures précises à prendre des plus urgentes à celles qui le sont moins.
De ce débat surgira la vérité. Ces experts s’entendront sur le diagnostic et sur les mesures précises à prendre des plus urgentes à celles qui le sont moins.
Ce débat public éclairera bien du monde. Le citoyen, les dirigeants des
organisations nationales et les dirigeants politiques, et particulièrement,
Rached Ghannouchi qui ne comprend strictement rien à l’économie mais qui a
légitimement le Pouvoir de choisir le Chef du Gouvernement. Le Président qui ne
connait que le Droit constitutionnel pourrait en tirer parti et ajuster ses
choix. Enfin, et bien évidemment nos bailleurs de fonds qui sont dans
l’expectative et ont suspendu les tranches de crédit combien vitales.
Oui, en formant ce gouvernement on doit avoir à l’esprit les objectifs à
court et à moyen terme à réaliser et pouvoir choisir les hommes d’envergure en
mesure de former une équipe homogène capable de le réaliser.
Si on parvenait, dans ces conditions, à définir avec précision le programme
à réaliser et à mobiliser une équipe pour le prendre en charge, cela sera de
nature à rétablir la confiance des investisseurs locaux et étrangers et à
emporter l’adhésion des organisations nationales et du citoyen qui saura que le
pays va emprunter la voie du redressement économique.
Nous devons parvenir à convaincre le citoyen sur la nécessité d’un
sacrifice librement consenti car il y aura inéluctablement des sacrifices en
vue.
N’avons-nous pas perdu beaucoup de temps faute d’un véritable capitaine à
bord et ce depuis 2011?
Avec un programme précis et des hommes choisis surtout pour leur
envergure, leur expérience et leur honnêteté et non des CV froids, la question
de leur appartenance politique passera au second plan.
Puisse Dieu éclairer nos dirigeants qui estiment qu’ils sont plus proches de lui que nous autres humbles citoyens.
Puisse Dieu éclairer nos dirigeants qui estiment qu’ils sont plus proches de lui que nous autres humbles citoyens.
S’il y a un faux départ ce sera l’irréparable et cela pour plusieurs années
avec des troubles sociaux incontrôlables qui nous feront perdre notre acquis
démocratique et notre pain quotidien.
Un Responsable politique averti en vaut deux.
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